lundi 26 août 2013

Blague: la répartition

En visite chez sa petite amie


Un gars est en visite chez sa petite amie. Le portable de celle-ci se met à sonner pendant qu'elle est sous la douche.
Comme nom du correspondant, il est affiché à l’écran : "Eau".
Il ne comprend rien.
Quelques secondes plus tard, un autre appel cette fois. Il est affiché à l'écran :"Courant".
Le mec ne comprend toujours pas.
Pour avoir le cœur net, il décide de composer son propre numéro. Il voit à l'écran : "Loyer".
Eéééh les femmes !
Ne riez pas, peut être que moi-même je suis sac de riz quelque part

mercredi 21 août 2013

Les sept gouvernements (officiellement) renversés par les Etats-Unis

PUTSCH – Les sept gouvernements (officiellement) renversés par les Etats-Unis


La carte des sept gouvernements renversés par les Etats-Unis, réalisée par Foreign Policy avec Google.
Le Guatemala, le Congo, la République dominicaine, le Vietnam, le Brésil, le Chili, et maintenant l'Iran... Ces sept pays ont en commun d'avoir vu leur gouvernement renversé, pendant la seconde moitié du XXe siècle, par des coups d'Etat clandestinement soutenus par les Etats-Unis... avant d'être officiellement reconnus.Foreign Policy en a dressé la liste – sans compter les renversements dans lequel le rôle de la CIA est seulement suspecté.
C'est donc le cas de l'Iran, en 1953. Lundi, des documents déclassifiés ont permis de révéler officiellement ce qui était devenu un secret de Polichinelle depuis des années, à savoir le rôle actif de la CIA dans la destitution du premier ministre Mohamed Mossadegh. L'homme, qui avait eu la mauvaise idée de nationaliser le pétrole de son pays, géré par l'Anglo-Iranian Oil Company (l'ancêtre de BP), a fini sa vie en résidence surveillée. Sur le trône, le shah Mohammad Reza Pahlavi devint un proche allié de Washington, jusqu'à son renversement lors de la révolution islamique de 1979.
Pour arriver à ses fins, la CIA a acheté des partisans de Mossadegh, des journaux américains et iraniens pour qu'ils ternissent sa réputation, et des manifestations dans les rues de Téhéran pour justifier le changement de pouvoir. Elle a aussi versé 5 millions de dollars au général Fazlollah Zahedi, ensuite nommé premier ministre. Bref, cette opération "de politique étrangère" américaine, menée sous le nom de code "TPAJAX", n'est que "l'un des nombreux coups d'Etat soutenus par les Etats-Unis pour s'établir partout dans le monde" pendant la guerre froide, qui a touché des dictateurs comme des leaders démocratiquement élus, relève Foreign Policy.
  •  Guatemala, 1954 : Un an après l'Iran, les Etats-Unis décident d'écarter le président Jacobo Arbenz, avec qui les relations se sont dégradées à cause d'une réforme agraire qui menaçait les propriétés de la United Fruit Company. Pour ce faire, la CIA arme notamment des rebelles et des troupes paramilitaires. Son départ sera suivi par une successions de juntes militaires au pouvoir.
  • Congo, 1960 : Une intervention de l'armée belge, soutenue par les Etats-Unis, chasse du pouvoir le premier ministre Patrice Lumumba. Face à sa résistance, la CIA prend contact et soutient des personnes planifiant de l'assassiner, selon The Church Comittee, un organisme qui surveille les actions clandestines de l'agence américaine. Après une première tentative ratée d'empoisonnement, elle informe les troupes congolaises de sa localisation. Il est capturé puis tué l'année suivante.
  • République dominicaine, 1961 : La CIA aide l'assassin du dictateur Rafael Trujillo, notamment en fournissant des armes.
  • Sud-Vietnam, 1963 : La CIA aide des généraux qui prévoient d'assassiner le président Ngo Dinh Diem. Selon un document du Pentagone, "A partir d'août 1963, nous avons tour à tour autorisé, sanctionné et encouragé l'effort des généraux vietnamiens pour organiser un coup d'Etat. (...) Nous avons maintenu un contact clandestin avec eux au cours de la planification et de l'exécution du coup d'Etat, cherché à réviser leur plan opérationnel, et proposé un nouveau gouvernement."
  • Brésil, 1964 : Les Etats-Unis soutiennent le coup d'Etat du général Humberto Castello Branco, en poussant à des manifestations contre le gouvernement et en fournissant de l'essence et des armes "non originaires des Etats-Unis" aux partisans des militaires, qui ont ensuite gouverné le pays jusqu'en 1985.
  • Chili, 1973 : Washington ne voit pas d'un bon œil l'arrivée au pouvoir du socialiste Salvador Allende, élu président en 1970. Pour l'écarter, la stratégie consiste à "faire crier l'économie" chilienne, selon les termes du président Richard Nixon, et à travailler avec des groupes fomentant un coup d'Etat. Jusqu'à celui du général Pinochet, qui sera ensuite soutenu  par une campagne de propagande conduite par la CIA, "malgré la connaissance de graves violations des droits de l'homme, et notamment de l'assassinat d'opposants politiques".

vendredi 16 août 2013

Blague: Le cercle vicieux

A VOTRE AVIS QUI ARRÊTERA LE CERCLE VICIEUX?
Un directeur de société appelle sa secrétaire et lui dit :
"Vanessa, j'ai un séminaire à Rome pendant une semaine et je veux que vous m'accompagniez. Vous connaîtrez ainsi mieux notre société et nos associés. Veuillez préparer le voyage je vous prie".
Vanessa, la secrétaire, appelle son mari et lui dit :
Mon chéri, je pars pendant une semaine à Rome avec mon directeur. Tu resteras seul alors soit patient, je t'aime.."
Aussitôt, le mari de Vanessa appelle sa maîtresse et lui dit :
"Florence, mon trésor, la sorcière part à l'étranger pendant une semaine, nous aurons une semaine tout à nous!!!"
Florence appelle aussitôt l'élève Manuel à qui elle donne des cours particuliers :
"Manuel, je ne pourrai pas assurer la semaine prochaine tes cours particuliers, préviens tes parents s'il te plait".
Dans la foulée, Manuel appelle son grand-père et lui dit :
"Pépé, la semaine prochaine, je n'ai pas mes cours, mon prof a beaucoup de travail. Cela te dirait qu'on passe du temps ensemble ?"
Le grand-père, qui n'est autre que le directeur de Vanessa rappelle sa secrétaire et lui dit :
"Vanessa, annulez le voyage à Rome, je passe la semaine prochaine avec mon petit-fils que j'ai pas vu de longue date. Nous n'irons pas au séminaire. Annulez les réservations de voyage et d'hôtel, merci "
La secrétaire rappelle son mari et lui dit :
"Mon amour, on sera ensemble la semaine prochaine, ce clown de directeur vient de tout annuler, Rome c'est fichu"..
Le mari rappelle sa maîtresse et lui dit :
"Mon amour, excuse-moi, le voyage de ma "conne" de femme a été annulé, je suis dégoûté"..
La prof appelle illico son élève :
"Manuel, écoute bien, j'ai pu m'arranger, je pourrai faire tes cours quand même la semaine prochaine, à très vite".
Le garçon rappelle son grand-père et lui dit :
"Pépé, désolé, cette gourasse de prof vient de m'appeler, finalement j'ai cours la semaine prochaine. On pourra pas se voir cette fois encore. Désolé".
Le grand-père (qui est le directeur) rappelle sa secrétaire :
"Mon petit-fils vient d'annuler pour la semaine prochaine, le séminaire redevient d'actualité, on y va !! "...

lundi 12 août 2013

Merci d'avoir été des milliers à visiter mon blog!!!!!!!!!

Il y'a un an, j'écrivais aux 5 000 personnes qui me suivaient:


"Merci d'avoir été des milliers à visiter mon blog!!!!!!!!!

En ce jour du lundi 26 Mars 2012, qui est sensé être le premier jour d'une ère nouvelle, je vous dis merci! Merci de nous avoir permis ce changement. Merci d'avoir été des milliers à visiter mon blog. Merci de la confiance que vous m'avez accordé car certains d'entre vous n'ont pas hésité à me contacter en privé pour me demander des conseils ou des éclaircissement pour un meilleur choix dans l'isoloir. Depuis le 23 juin 2011, j'ai été actif à ma façon pour conscientiser les sénégalais par les moyens modernes et par ma modeste plume afin d'arriver un jour à virer l'hydre de sa tanière, ce qui a été magistralement réalisé hier, dimanche 25 mars 2012. Ceci est une victoire pour tous les sénégalais qui encore une fois de plus a démontré la maturité de ce peuple en principes de démocratie. Cela augure d'un bel avenir car nous avons assisté  à la naissance de nouveaux types de sénégalais (NTS) conscients et patriotes mais surtout responsables face à des personnes de peu de foi telles que Béthio et tous ces marabouts qui ont failli à leurs devoirs. Ces NTS seront les premiers opposants et les premiers partenaires des nouveaux dirigeants, ce qui constituera à mon avis une pression positive pour enfin décoller vers les prairies du développement tant désiré mais au combien lointain.
Comme je le disais à un ami ce matin: "nous avons presque tous voté contre Wade mais pas pour Macky. Ce vote par défaut sera une lourde pression pour notre quatrième président qui arrive à une période ou le sénégalais lamda en a marre de se faire entuber. L'esprit du 23 juin 2011 va persister et si Macky n’intègre pas cet esprit de NTS, non seulement il sera emmerdé de tout bord mais dans cinq ans il sera viré!!!!!". Wade a payé pour ses traitrises et n'a pas eu la dignité de partir quand il le fallait. Au contraire, il s'est agrippé comme une sangsue et s'est fait viré comme un malpropre. Il aurait pu avoir mieux en tant qu'ex "illustre opposant" et figurer au panthéon des grands messieurs de ce monde mais il a choisi de partir comme ça et c'est dommage pour lui car le "héros" du 19 mars 2000 est finalement devenu le "Zero" 25 Mars 2012 car illustre opposant mais piètre gouvernant. le SOPI est mort vive le YAAKAAR. Le Président Macky SALL a du pain sur la planche car il doit se montrer digne et capable de réaliser les aspirations du peuple sénégalais, que Dieu l'aide et l'accompagne dans cette lourde tache.
 Aussi, je vous dis merci pour avoir visité et fais confiance à ce blog mais en aucun cas je ne vous dis au revoir car la lutte continue et tant que mon pays ne sera pas géré et développé comme il se doit, je serais là pour vous conscientiser, vous informer et vous former comme le stipule le slogan du blog et ensemble nous agirons pour rectifier. En attendant, a ces personnes dont les noms suivent, je ne vous salue point et j'espère que vous paierez bientôt pour tout le mal que vous nous avez fait:

 Abdoulaye Wade, Viviane Wade, Karim Wade, Doudou Wade, Sindiély Wade, Cheikh Tidiane Diakhaté (Conseil constitutionnel), Modou Diagne Fada, Thierno Lo, Cheikh Tidiane Sy, Iba Der Thiam, Sérigne Mbacké Ndiaye, Farba Senghor, Madiké Niang, Ousmane Ngom,Pape Diop, Souleymane Ndéné Ndiaye, Abdoulaye Baldé, .....
Sidy Lamine Niasse, Ahmed Khalifa Niasse, Cheikh Yérim Seck, Babacar Diagne, ... 
Béthio Thioune, Moustapha cissé pire, Demba Dia, Aida Mbodji, Mamadou Diop Decroix, Idrissa Diop, Amadou Sall, Bamba Ndiaye, Mamadou L. Massaly, Bara Gaye, Lamine Ba, Bara Sadi, Me Ousmane Seye, Marie T. Diedhou, Bro, ......."



Aujourd'hui vous êtes 10.000 personnes à me suivre et je vous remercie pour cet intérêt. Ci dessous les statistiques.





  Par pays                                            
Entrée
Vues
    Sénégal
    3040
France
2632
    États-Unis                            
    1460
Russie
 413
    Allemagne     
      310
Canada
 197
    Belgique
      108
Algérie
    73
    Royaume-Uni
         71
Italie
     63
 










Merci de me suivre.Alain Diogoye Faye
    Par navigateur
Entrée  
      Vues
    Chrome
    3014 (30%)  
Firefox
2855(28%) 
    Internet Explorer
    2472 (25%)
Safari
  701 (7%)
    Mobile Safari
      369 (3%)
Opera
  234 (2%)
     BingPreview
       98 (<1%)
Mobile
   58 (<1%)
    OS;FBSV
       26 (<1%)
UniversalFeedParser
   25 (<1%)

Archives historiques: LETTRE DE LUMUMBA A SA FEMME


Ma compagne chérie,
Je t’écris ces mots sans savoir s’ils te parviendront, quand ils te parviendront et si je serai en vie lorsque tu les liras. Tout au long de ma lutte pour l’indépendance de mon pays, je n’ai jamais douté un seul instant du triomphe final de la cause sacrée à laquelle mes compagnons et moi avons consacré toute notre vie. Mais ce que nous voulions pour notre pays, son droit à une vie honorable, à une dignité sans tache, à une indépendance sans restrictions, le colonialisme belge et ses alliés occidentaux – qui ont trouvé des soutiens directs et indirects, délibérés et non délibérés, parmi certains hauts fonctionnaires des Nations-Unies, cet organisme en qui nous avons placé toute notre confiance lorsque nous avons fait appel à son assistance – ne l’ont jamais voulu.Ils ont corrompu certains de nos compatriotes, ils ont contribué à déformer la vérité et à souiller notre indépendance. Que pourrai je dire d’autre ? Que mort, vivant, libre ou en prison sur ordre des colonialistes, ce n’est pas ma personne qui compte. C’est le Congo, c’est notre pauvre peuple dont on a transformé l’indépendance en une cage d’où l’on nous regarde du dehors, tantôt avec cette compassion bénévole, tantôt avec joie et plaisir. Mais ma foi restera inébranlable. Je sais et je sens au fond de moi même que tôt ou tard mon peuple se débarrassera de tous ses ennemis intérieurs et extérieurs, qu’il se lèvera comme un seul homme pour dire non au capitalisme dégradant et honteux, et pour reprendre sa dignité sous un soleil pur.Nous ne sommes pas seuls. L’Afrique, l’Asie et les peuples libres et libérés de tous les coins du monde se trouveront toujours aux côtés de millions de congolais qui n’abandonneront la lutte que le jour où il n’y aura plus de colonisateurs et leurs mercenaires dans notre pays. A mes enfants que je laisse, et que peut-être je ne reverrai plus, je veux qu’on dise que l’avenir du Congo est beau et qu’il attend d’eux, comme il attend de chaque Congolais, d’accomplir la tâche sacrée de la reconstruction de notre indépendance et de notre souveraineté, car sans dignité il n’y a pas de liberté, sans justice il n’y a pas de dignité, et sans indépendance il n’y a pas d’hommes libres.Ni brutalités, ni sévices, ni tortures ne m’ont jamais amené à demander la grâce, car je préfère mourir la tête haute, la foi inébranlable et la confiance profonde dans la destinée de mon pays, plutôt que vivre dans la soumission et le mépris des principes sacrés. L’histoire dira un jour son mot, mais ce ne sera pas l’histoire qu’on enseignera à Bruxelles, Washington, Paris ou aux Nations Unies, mais celle qu’on enseignera dans les pays affranchis du colonialisme et de ses fantoches. L’Afrique écrira sa propre histoire et elle sera au nord et au sud du Sahara une histoire de gloire et de dignité. Ne me pleure pas, ma compagne. Moi je sais que mon pays, qui souffre tant, saura défendre son indépendance et sa liberté.
Vive le Congo ! 
Vive l’Afrique !

Patrice Lumumba

Blagues: VENGEANCE MATHÉMATIQUE

VENGEANCE MATHÉMATIQUE
Un prof de physique tombe sur une lettre d'amour qu'un élève de son école aurait écrit à sa fille.
ET VOICI LA RÉPONSE ÉCRITE DU DIT PÈRE"
Mon cher élève LIANDJA de 3eme scientifique A,
Si la trajectoire rectiligne uniforme de mon coup de
poing hyperbolique atteint la tangente
asymptotique de tes mandibules sinusoïdales, alors
mon cher élève tu apprendras que la chute libre
d’un énergumène comme toi produit une énergie
cinétique proportionnelle au carré de la vitesse de
la force de frappe multiplié par la masse de point.
Si jamais tu oses encore poser ne serait ce qu’un
regard perpendiculairement oblique au référentiel
de la position de ma fille ou dont la pente de l’angle
de ton regard avec la direction de la force P de ma
fille forme un angle supérieur ou égal à 0,001
degré, alors tu expérimenteras la loi de Newton ou
celle d’Archimède pour lesquelles tu serviras de
solide expérimental. A ce moment tu sauras que la
limite de la puissance d’un père fâché quand sa
tension tend vers l’infini est une forme
indéterminée.
A bon entendeur…

jeudi 8 août 2013

Contribution de Mr Aliou TALL Président du RADUCC: Excès de vitesse sur les tarifs de l’autoroute à péage, les chiffres hallucinants!

Le : 8 août 2013, à 10:57
Aliou-TALL
S’il est indéniable que l’ouverture de l’autoroute à Péage Dakar-Diamniadio est une bonne nouvelle, il n’en demeure pas moins que les tarifs appliqués sont excessifs, au regard du pouvoir d’achat du sénégalais lambda. Il est urgent que l’Etat et la population veillent à ce que la cherté de l’autoroute à péage ne transforme pas celle-ci en un joyau, réservé aux grandes entreprises, aux classes aisées et aux expatriés.
Il est illégitime que le peuple endetté pour la rente autoroutière des partenaires privés ne puisse jouir de l’ouvrage.
L’inauguration de l’autoroute à Péage Dakar-Diamniadio par le Président de la république a donné un goût amer aux usagers et à la population de la région dakaroise. L’autoroute à Péage, en s’appropriant une partie considérable de l’espace public aménageable au détriment de la route nationale, en modifiant les habitudes des usagers, en appliquant des tarifs prohibitifs à la grande majorité de la population, en engorgeant ainsi la route nationale 1, soulève la question de la légitimité des contrats relatifs à sa gestion.
Il inadmissible que les tarifs appliqués génèrent des embouteillages de plus de 2km sur la Nationale 1, pendant que quelques nantis profitent d’une circulation fluide sur des voies aérées rappelant les grandes routes californiennes. C’est une injustice !
La logique commerciale des partenaires privés ne doit pas amener l’Etat à accepter qu’on supplicie les intérêts de son peuple. Ces bailleurs veulent à la fois la rentabilité et la célérité dans le recouvrement de leurs créances et bénéfices. Le seul moyen pour y parvenir est de pomper le peuple sénégalais, déjà exsangue. D’après les chiffres communiqués, les investisseurs privés auraient participé à hauteur de 130 milliards au coût de l’ouvrage (Qui s’élèverait à un total de 380,2 milliards). Le directeur de l’entreprise SENAC, concessionnaire pour 30 ans, disait il y a quelques semaines qu’ils espéraient une recette journalière moyenne d’environ 12 millions CFA. Il avouait ainsi, sans peut-être s’en rendre compte, qu’ils comptaient rembourser la mise des bailleurs privés avant de léguer la gestion de l’autoroute à l’Etat sénégalais. En effet, 12 millions par jour X 365 jours X 30 ans donnent la participation des bailleurs privés : 131 milliards.
Des tarifs excessifs qui suscitent beaucoup d’interrogations
L’objectif de l’autoroute à péage n’est pas de permettre aux usagers, ayant les moyens, d’éviter les embouteillages et la perte d’essence générée, mais de mettre un terme à ces encombrements routiers qui polluent notre quotidien et étouffent notre économie. Les publicités naïves sur les bienfaits de l’autoroute à péage avouent, à contrario, que celle-ci, en augmentant les bouchons sur les routes nationales, créent une perte de temps et d’argent pour les usagers.
Comment accepter que dans un pays sous-développé comme le notre, l’usager doive, pour parcourir 32 km de Dakar à Diamniadio, débourser 800 francs CFA s’il est en motocycle, et 1400 francs en véhicule particulier? Comment comprendre que des outils de notre croissance économique, que sont les moyens de transport des personnes, des marchandises et des matériaux soient si lourdement facturés ? (2000 francs pour les minibus et 2700 francs pour les camions). Comment comprendre que les tarifs du péage au Sénégal soient jusqu’à trois fois plus chers que ceux appliqués dans les pays de la sous région, et même dans des pays développés, sur des tronçons similaires ? L’autoroute à péage serait-elle un objet de néocolonialisme économique, en ce qu’elle ressuscite les méthodes de la détérioration des termes de l’échange?
La vision affairiste, soutenue par la Banque Mondiale, se focalise sur l’apport potentiel de l’autoroute à péage aux entreprises, qui gagneraient à la fréquenter pour réduire leurs coûts et booster leurs activités. Mais c’est méconnaître la réalité sociale de notre pays, où les théories libérales des institutions de Bretton-woods ne pourront jamais prospérer sans intégrer la condition de nos pauvres ménages.
Congestion des prix assurée, décongestion urbaine annihilée
La population doit refuser que l’autoroute à péage devienne un facteur permanent d’inflation. Les prix archi élevés du péage seront redistribués par les transporteurs, les fournisseurs de services et les commerçants détaillants au consommateur final. L’autoroute devient, de ce seul fait, une arme de destruction massive pour le budget déjà très serré de nos ménages ; un matador de pouvoir d’achat. Le gouvernement ne peut pas tolérer une telle désinvolture.
Avec ces tarifs, il devient suicidaire pour un travailleur moyen d’aller vivre loin du centre économique de Dakar. Sinon il devra affecter une partie significative de son salaire au transport entre son domicile et son lieu de travail. Un habitant de Diamniadio qui travaille à Dakar, et qui gagne 60 000 francs CFA par mois, devra dépenser dans les transports en commun près de la moitié de son salaire pour se rendre au travail. Quel est l’intérêt de l’autoroute à péage pour lui ? A terme, Dakar ne sera pas décongestionnée, mais verra naître des concentrations humaines sans précédent. Les dangers de cette surpopulation sur la santé publique, la tranquillité publique, la salubrité publique et la sécurité publique ne sont plus à démontrer.
Il faut auditer les coûts de réalisation de l’autoroute pour optimiser sa durée d’amortissement
Il y a lieu de se demander s’il fallait féliciter Abdoulaye WADE pour les travaux d’infrastructures qu’il avait entamés. A quel coût a-t-il réalisé ces grands travaux ? Avec les tarifs de l’autoroute de péages, on se demande s’il n’a pas bradé ces marchés aux seules fins de pouvoir se ragaillardir du nombre de réalisations qu’il a faites ; et de s’en servir pour une improbable réélection en 2012 (qu’il n’a pas eue).
Les auditeurs de l’Etat devraient se pencher sur les différents contrats passés par l’Etat avec les partenaires privés, pour apprécier si les intérêts de la nation n’ont pas été sacrifiés au profit des bailleurs et du constructeur-concessionnaire. En ce sens, une contre-expertise indépendante des coûts de construction de l’autoroute à péage s’avère nécessaire. Car des coûts exagérés auront un impact sur la durée d’amortissement de l’ouvrage, qui grèvera éternellement le budget de nos ménages. En effet, pour amortir les investissements de base, il faudra au moins 87 ans avec une recette journalière de 12 000 000 millions de francs CFA. Et si on tient compte des frais d’entretien et de modernisation que le constructeur-concessionnaire pourraient être tenté de faire payer par l’usager, des déficits prévisibles de fréquentation dus à la cherté des tarifs, il faudra compter au moins 100 ans pour que l’investissement de l’autoroute à péage soient entièrement amorti. Si des mesures courageuses ne sont pas prises par le gouvernement, les usagers et les ménages sénégalais peuvent s’attendre à des lendemains sombres durant un siècle. Espérons que le président sénégalais, qui a lui-même participé en tant que premier ministre au lancement des travaux de la première phase de l’autoroute péage, saura privilégier les intérêts du peuple face à ceux des hommes d’affaires.
Autoroute à péage ou autoroute à piège pour pigeon ?
Si les tarifs restaient en l’état, l’agglomération dakaroise, au lieu de bénéficier de l’autoroute à péage, risque d’en souffrir. Les tarifs ne favoriseront pas la mobilité urbaine. Par conséquent, la création de nouveaux pôles de développement socioéconomique ; la propulsion économique et la croissance espérées risquent de nous poser un grand lapin. L’Etat devra faire le pied de grue pendant très longtemps avant de voir les effets positifs de l’autoroute à péage sur le quotidien du peuple.
Malgré les effets d’annonce, la grande majorité des usagers se verra obligée d’emprunter la route nationale, et de subir quotidiennement la galère des embouteillages monstres aux croisements de la Patte d’Oie, de Cambérène ; de Pikine Lobatt FALL, de Bountou Pikine, de Poste Thiaroye et du croisement Keur Massar. Pour éviter cela, l’usager devra accepter d’être déplumé tous les jours en prenant un moyen de transport qui emprunte le péage. Plus révoltant encore, c’est le bas peuple qui payera sur 100 ans ce joyau dont il est exclu par des tarifs exorbitants. D’ici là les pauvres pigeons n’auront plus de plumes, si eux ou leurs progénitures seront toujours en vie.
Les tarifs du péage dépassent la vitesse maximale soutenable par les usagers. Il faut rétrograder !
Aliou TALL
Président du RADUCC (Réseau Africain de Défense des Usagers, des Consommateurs et du Citoyen)
Paris – Dakar.
Email : raducc@hotmail.fr

mercredi 7 août 2013

Il baptise son fils "El Hadj Diouf", sa famille le bannit!


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Dioufy l’incontournable serait-on tenté de dire. Même quand il n’est pas au pays, le «bad boy» du football sénégalais agit sur l’actualité par personnes interposées. Et encore de quelle manière ? 

Le nom d’El Hadj Diouf est au cœur d’une grande polémique à Thiénaba Seck, la cité religieuse qui revient souvent dans les discours du lutteur Gouy-Gui et qui se situe à quelques encablures de la ville de Tivaouane. Pour une histoire de prénom, l’ancien capitaine des «Lions» est à l’origine de la discorde entre son fan Moussa Guèye et les membres de sa famille.
C’est l’histoire d’un homme qui voue une grande admiration au joueur de Leeds United (deuxième division anglaise) au point de nourrir l’ambition de lui donner le prénom de son enfant né le 8 novembre dernier. Jusque-là, rien d’extraordinaire dans l’histoire de Moussa Guèye puisque c’est de lui qu’il s’agit. Un homme d’une quarantaine d’années qui est venu dimanche après-midi dans les locaux de Walf Grand-Place, la mine meurtrie, nous conter les faits qui ont fait tourner son baptême en un véritable fiasco.
Selon Moussa tout a commencé la veille de la cérémonie (mercredi dernier) lorsqu’il s’est entretenu avec un de ses cousins du nom de Pape Mor Guèye pour lui faire part de sa décision de donner le prénom de l’ancien capitaine des «Lions» du foot El Adji Diouf à son nouveau-né. «Quand j’ai appelé mon cousin Pape Mor Guèye en aparté dans ma chambre et que je lui ai dit ce que j’avais l’intention de faire, il a traité mon idole de tous les noms d’oiseaux. Il m’a dit qu’El Hadj Diouf ne méritait pas d’être l’homonyme de mon fils parce que c’est un saoulard, etc. Ces propos m’ont fait très mal, mais ce qui me fait encore plus mal c’est le fait qu’il m’est précédé auprès des mes parents pour semer la zizanie», lance-t-il avant d’être interrompu par l’émotion. Ensuite, les larmes coulèrent sur son visage.
La suite de l’histoire a été narrée entre des sanglots, car il était apparemment très touché par la tournure des événements. «Le jour du baptême, mes parents et proches parents ont refusé catégoriquement de valider ma proposition de donner le prénom d’El Hadji Diouf à mon fils. De 8h du matin à 14 heures, mon enfant n’avait toujours pas de prénom à cause des conciliabules interminables qui n’avaient pour but que de me faire revenir sur ma décision. Au final, ils m’ont emmené chez une tante avec qui j’ai une relation très particulière. Ils savaient auparavant que je ne peux rien refuser à cette tante. Quand nous sommes arrivés chez la dame, elle m’a supplié de revenir sur ma décision, mais je ne pouvais malheureusement satisfaire son vœu. C’est à ce moment que mes autres parents ont su que je ne reviendrai pas sur ma décision. Alors ils ont tout simplement décidé de boycotter mon baptême», nous dit encore cet inconditionnel du natif de Balakoss. Il marque une pause comme pour se remémorer la scène puis continue : «Donner le prénom d‘El Hadj Diouf à mon fils est un très vieux rêve. J’ai eu deux filles avec ma femme, mais quand on m’a annoncé que ma femme avait accouché d’un garçon, alors je me suis dit que c’était l’occasion ou jamais. L’amour que je voue à El Hadj Diouf est inconditionnel et pur. Je ne vois pas ce qu’il fait ou dit de mal et je sais vraiment pas pourquoi je l’aime ainsi. Ce doit sûrement être de la volonté divine. Je fais souvent des récitals de Coran pour prier pour El Hadj Diouf et si cela ne tenait que de ma personne, il serait le meilleur des hommes», explique Moussa avant de regretter la manière dont les choses se sont terminées. «C’est vers 14 heures que j’ai décidé de procéder moi même au rituel du baptême. Comme j’ai bien appris le Coran et les enseignements du Prophète (Psl), j’ai pris mon enfant avec mes deux mains et j’ai soufflé dans ses deux oreilles les invocations recommandées. Je lui ai donc donné le nom d’El Hadj Ousseynou Diouf Guèye. Ensuite, quelques amis qui étaient restés malgré tout m’ont aidé à sacrifier le mouton».
Le problème atterrit chez le khalife de Thiénaba
Moussa Guèye a certes atteint son but et réalisé son vieux rêve de donner le nom d’El Hadj Diouf à son enfant, mais il n’a toujours pas digéré le fait que sa famille l’ait abandonné pour cela. Et il ne pouvait trouver mieux que d’aller confesser son mal au khalife de Thiénaba, Baye Cheikh Ahmed Tidiane Seck. Et après avoir raconté au khalife le pourquoi et le comment des choses, ce dernier lui a recommandé de persévérer et de pardonner. «J’ai dit au khalife que Pape Mor Guèye était la cause de tout ce qui s’est passé et que je comptais le traduire en justice, mais le saint homme m’a demandé de tout mettre sur le compte de la volonté divine et de pardonner. Na nga muñ la ma wax. C’est ainsi que je suis retourné chez moi», raconte-t-il.
«Mes parents m’ont retourné les mets du baptême»
L’histoire ne s’est pas arrêtée après la visite de Moussa Guèye chez le khalife de Thiénaba. La scène qui suit montre aussi combien les parents du fan de Dioufy sont contre la décision de ce dernier. «Quand les femmes ont terminé de préparer les mets du baptême, j’ai pris le soin de réserver une part importante à mes oncles, tantes et frères pour qu’on leur emporte cela. Mais ma surprise a été grande quand j’ai vu que la délégation qui était chargée de leur emporter les mets a été éconduite. Vous imaginez ça ? Mes parents m’ont retourné les mets du baptême. Et tout cela parce que j’ai donné mon nom à un musulman comme eux. Ils pensent du mal et disent du mal d’El Hadj Diouf, alors que Dieu recommande aux musulmans de ne point dire du mal de leur prochain et d’avoir une bonne opinion à leur endroit.»
«Abandonné par ma famille, il ne me reste plus que Diouf»
Pour surmonter cette épreuve qui l’a éloignée de ses parents de sang, Moussa Guèye lance un cri du cœur à l’homme pour qui il a été banni par sa famille. «Aujourd’hui, je n’ai plus personne. Tous mes parents m’ont abandonné, mais Dieu est toujours avec moi. Il ne me reste plus qu’El Hadj Diouf. Je lance un appel à son endroit pour qu’il sache que mon ultime rêve, c’est de le rencontrer», a-t-il conclu.

lundi 5 août 2013

INVITE SUR AFRICA 7-Serigne Modou Kara annonce une usine d’eau minérale miraculeuse


dimanche, 04 août 2013 18:55

INVITE SUR AFRICA 7-Serigne Modou Kara annonce une usine d’eau minérale miraculeuse
iGFM - (Dakar) Invité ce dimanche sur Africa 7, le marabout Serigne Modou Kara Mbacké a indiqué qu’il compte ouvrir une usine d’eau minérale  miraculeuse et médicamenteuse nommée (A CHICOURI) qui soignera beaucoup de maladies comme l’impuissance sexuelle. La pause de la première pierre à été déjà faite mystiquement, selon le marabout, par le sacrifice de 33 chameaux lors du dernier Magal de Darou Mousty. Le chiffre d’affaires de cette usine s’élève à 313 milliards FCFA. Il appelle tous les cadres de ce pays  mourides ou non à  devenir actionnaires dans cette entreprise. Aussi il prévoit de recruter 313 hauts cadres pour mener à bien la mission du concept « Bamba feep » (Bama Partout). IGFM